La guerre des clans
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 livre 1 : Retour à l'état sauvage (pas fini)

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Etoile de Lumière
Etoile de Lumière

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MessageSujet: livre 1 : Retour à l'état sauvage (pas fini)   livre 1 : Retour à l'état sauvage (pas fini) Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 12:59

Retour à l’état sauvage
Prologue :
Une demi-lune luisait sur des blocs de granit lisse, qu’elle teintait d’argent. Seuls le clapotis des eaux sombres de la rivière et le bruissement des arbres de la forêt proche venaient rompre le silence.
Dans l’obscurité, il y eut un frémissement, et de tous cotés surgirent des ombres agiles qui se glissèrent furtivement sur les pierres. Des griffes nues étincelèrent au clair de lune. Des yeux méfiants jetèrent des éclairs ambrés. Puis, comme si elles obéissaient a un signal muet, les bêtes s’attaquèrent. Les rochers fourmillèrent soudain de chats qui se battaient en poussant des cris aigus.
Au centre de ce tourbillon de fourrure, de griffes, un énorme animal moucheté au pelage sombre plaqua au sol un matou brun olivâtre avant de relever la tète, triomphal.
« Cœur de Chêne ! gronda le chat tigré. Comment oses-tu chasser sur notre territoire ? Les Rochers du Soleil appartiennent au Clan du Tonnerre!
_ Désolé, Griffe de Tigre, ce sera un nouveau terrain de chasse du Clan de la Rivière ! » Cracha le matou brun.
Un miaulement inquiet retentit sur la berge, à la fois perçant et chargé d’angoisse.
« D’autres guerriers du Clan de la Rivière approchent. Attention ! »
Griffe de tigre fit volte-face et vit sous les rochers des corps luisant d’humidité se glisser hors de l’eau. Les troupes ennemies remontèrent a la rive en silence, se jetant dans la bataille sans même s’ébrouer.
Le chat tigré au poil sombre foudroya Cœur de Chêne du regard.
« Vous avez beau nager comme des poissons, toi et tes guerriers, vous n’avez rien à faire dans cette forêt ! »
Les lèvres retroussées, il montra les dents a l’animal qui luttait pour se dégager.
Le cri désespéré d’une chatte du Clan du Tonnerre s’éleva au-dessus du vacarme. Un félin au corps noueux l’avait plaquée sur le ventre. Il lui sautait maintenant à la gorge, la mâchoire encore ruisselante d’eau apes la traversée.
Griffe de Tigre entendit le hurlement et relâcha Cœur de Chêne. D’un bond puissant, il fit rouler le guerrier ennemi loin de la femelle.
« Vite, poil de souris, sauve-toi ! » lui ordonna-t-il avant de se tourner vers le mâle qui l’avait menacée.
Elle se releva, une profonde entrailles à l’épaule, et s’éloigna à toute allure, grimaçante.
Derrière elle, le chat tigré cracha : le matou du Clan de la Rivière lui avait tailladé le nez. Le sang l’aveugla un instant, mais il se jeta quand même en avant pour planter ses dents dans la patte arrière de son adversaire. L’animal poussa un hurlement mais parvint à ce dégagé.
« Griffe de Tigre ! miaula un félin à la queue aussi rousse que le pelage d’un renard. C’est peine perdue ! Les guerriers du Clan de la Rivière sont trop nombreux !
_ Non, Plume Rousse. Le Clan du Tonnerre ne sera jamais battu ! lui répondit le chat moucheté, qui le rejoignit en quelques bonds. Ici, c’est notre territoire ! »
Il secoua la tète avec impatience, le sang qui coulait sur son large museau noir éclaboussa les rochers de gouttes écarlates.
« Le Clan saura honorer ton courage, Griffe de Tigre, mais nous ne pouvons pas nous permettre de perdre d’autre combattants, insista Plume Rousse. Jamais Étoile Bleue ne demanderai a ses guerrier de mener une lutte aussi inégale. Nous aurons l’occasion de nous venger. »
Il soutint calmement le regard ambré de Griffe de Tigre, recula et sauta sur un rocher à la lisière de la forêt.
« Repliez-vous, Clan du Tonnerre ! Repliez-vous ! »hurla-t-il.
Aussitôt, ses troupes se démenèrent pour échapper à leurs adversaires. Crachant et montrant les crocs, elles battirent en retraite à la suite de Plume Rousse. L’espace d’un instant, les chats du Clan de la Rivière semblèrent déconcertés. La victoire était-elle donc si facile ? Cœur de Chêne poussa un miaulement de jubilation. Dès qu’ils l’entendirent, les guerriers joignirent leur voix à celle de leur lieutenant pour crier victoire.
Plume Rousse balaya ses troupes du regard. D’un mouvement de la queue, fit un signal les chats du Clan du Tonnerre dévalèrent la pente a l’autre extrémité des Rochers du soleil , avant de disparaitre entre les arbre.
Griffe de Tigre fut le dernier a partir. Il marqua une hésitation à l’orée du bois et se retourna pour regarder le champ de bataille ensanglanté. L’air sombre, les yeux plissés de fureur, il suivit les siens dans la forêt silencieuse.

Assise seule dans une clairière déserte, une vieille femelle grise fixait le ciel clair de la nuit. Tout autour d’elle, dans l’obscurité, elle entendait respirer des félins endormis.
Surgie d’un coin sombre, une petite chatte écaille-de-tortue s’avança à pas feutrés.
La bête grise inclina la tète en signe de bienvenue.
« Comment va Poil de Souris ?demanda-t-elle.
_ Ses blessures sont profondes, Étoile Bleue, répondit la chatte écaille, qui s’assit sur l’herbe fraiche de rosée. Mais elle est jeune et robuste, elle guérira vite.
_ Et les autres ?
_ Ils se rétabliront, eux aussi. »
Étoile Bleue soupira.
« Nous avons de la chance de n’avoir perdu aucun de nos guerriers cette fois-ci. Tu es une excellente guérisseuse, Petite Feuille. »
Elle pencha de nouveau la tète pour observer les étoiles :
« La défaite de se soir me trouble. Jamais le Clan du Tonnerre n’a été battu sur son territoire depuis que je suis a sa tète. Les temps son durs pour la tribu. La saison des feuille nouvelles est tardive, et les petits moins nombreux. Notre Clan a besoin de nouveaux guerriers pour pouvoir survivre.
_ Mais on n’est qu’au début de l’année, fit remarquer sa cadette. Il y aura d’autres petits à la saison des feuilles vertes. »
La chatte grise hocha ses larges épaules.
« Peut-être. Mais former des guerriers prend du temps. Le Clan du Tonnerre manque de combattants pour défendre son territoire.
_ Tu interroges le Clan des Étoiles ? murmura Petite Feuille, les yeux fixés, elle aussi, sur la trainée lumineuse qui scintillait là-haut dans le ciel sombre.
_ Oui, la sagesse des guerriers d’autrefois nous est d’un grand secours. Le clan des Etoile s’est-il adressé à toi dernièrement ?
_ Pas depuis quelque lunes. »
Une étoile filante scintilla soudain au-dessus des cimes. La queue de la guérisseuse frémit, son échine se hérissa.
Les oreilles d’Etoile Bleue se dressèrent, elle resta silencieuse tandis que Petite Feuille continuait à fixer le ciel.
Au bout d’un instant, la chatte écaille baissa la tète et se tourna vers la chatte grise.
« C’était un message du Clan des étoiles, souffla-t-elle, le regard perdu dans le vague. Seul le feu sauvera notre Clan.
_ Le feu ? répéta Étoile Bleue. Toutes les tribus le craignent. Comment pourrait-il nous sauver ? »
Petite Feuille secoua la tète.
« je…Je ne sais pas. Mais c’est le message que nos ancètres ont choisis de me faire parvenir. »
Le chef du Clan du tonnerre posa ses d’un bleue limpide sur la guerriseuse :
« tu ne t’es jamais trompée, Petite Feuille. les Anciens ont parlé, il en sera donc ainsi. Le feu sauvera notre Clan. »

Chapitre premier :

Il faisait très sombre. Rusty sentait approcher quelque chose. Ses yeux de chaton s’ouvrirent tout grand et il parcourut les broussailles touffues du regard. Il ne savait pas ou il se trouvait, mais les odeurs étranges le poussaient à s’aventurer plus loin encore dans l’obscurité. Les gargouillements de son ventre lui rappelèrent qu’il avait faim.les parfums alléchants de la forêt lui chatouillaient les narines. Aux relents moisis de l’humus se mêlait le fumet appétissant d’une petite bète poilue.
Soudain, un éclair gris passa en trombe à sa hauteur. Rusty s’immobilisa, l’oreille aux aguets. Sa proie se cachait au milieu des feuilles, à moins de quatre pas. Il savait que c’était une souris : il entendait le tempo rapide d’un cœur minuscule. Il savait que c’était une souris : il entendait le tempo rapide d’un cœur minuscule. Il déglutit pour faire cesser les gargouillis de son estomac. Sa faim allait bientôt ètre satisfaite.
Il se plaqua lentement au sol, prêt à passer à l’attaque. Puisque le vent soufflait vers lui, la souris n’avait pas pu sentir sa présence. Rusty vérifia une dernière fois ou se trouverait le rongeur, pris on élan et bondit en soulevant un tourbions de feuilles.
La petite bête fila vers un trou pour se mètre a l’abri. Mais le chaton s’était déjà jeté sur elle. Il cueillit l’animal sans défense du bout de ses griffes acérées et le lança assez haut. Sa proie retomba sur le sol couvert de feuilles, sonnée mais vivante. Elle tenta de s’échapper, sans succès. Il l’envoya a nouveau dans les aires, un peu plus loin cette fois : la souris parvint à faire quelques pas avant qu’il la rattrape.
Un bruit retentit soudain tout près de lui. Rusty balaya la forêt du regard : la bête en profita pour échapper à ses griffes. Quand le chat se retourna, il la vit disparaitre dans l’obscurité entre les racines enchevêtrées d’un arbre.
Furieux, Rusty renonça à la poursuivre. Il tourna sur lui-même, les yeux flamboyant de colère, pour trouver l’origine du vacarme qui avait fait fuir sa proie. Le tintement continua, de plus en plus familier.
Rusty ouvrit les yeux.
La forêt avait disparu. Il était bien au chaud dans une cuisine à l’atmosphère confinée, roulé en boule dans son panier. Le clair de lune qui entait par la fenêtre projetait des ombres sur le sol lisse. Le bruit ? C’était celui des croquettes versées dans sa gamelle.
Le chaton leva la tète et posa le menton sur le rebord de sa corbeille. Son collier le démangeait. Dans son rêve, il avait senti l’air frais caresser sa fourrure, d’habitude comprimée par la lanière de cuir. Rusty roula sur le dos et savoura le songe quelque instant. Il sentait encore le fumet de la souris. C’était la troisième fois depuis la pleine lune qu’il faisait le même rêve, et le rongeur lui avait toujours échappé.
Il se léché les babines. L’odeur fade de ses croquettes s’imposait peu à peu. Ses maîtres remplissaient toujours son bol avant d’aller se coucher. Les effluves insipides remplacèrent le parfum entêtant de son rêve. Mais comme la faim continuait à lui chatouiller l’estomac, Rusty s’étira pour chasser le sommeil de ses membres et traverser la cuisine à pas feutrés jusqu’à son diner. La nourriture lui sembla sèche, sans saveur. Le chaton se força à en avaler encore une bouchée. Puis il abandonna sa gamelle et sortit par la chatière, dans l’espoir que l’odeur de la verdure raviverait les sensations de son rêve.
Dehors, la lune brillait. Une pluie fine tombait. A la lumière des étoiles, Rusty remonta l’allée jusqu’au fond du jardin bien entretenu, le gravier froid et pointu sous ses pattes. Il fit ses besoins sous un gros buisson aux feuilles vertes et luisantes, chargé de fleurs pourpres. Leur parfum douceâtre lui fit plisser le nez.
Ensuite, l’animal se percha sur un des poteaux de la clôture qui entourait son jardin. C’était un de ses endroits préférés : il donnait directement sur les maisons voisines, mais aussi sur la forêt verte et touffue, au-delà de la barrière.
La bruine avait cessé. Derrière Rusty, le gazon tondu ras chatoyait au clair de lune ; de l’autre coté de la palissade, les bois étaient plongés dans l’ombre. Le chaton tendit le cou pour flairer l’air humide. Sous son épaisse fourrure, sa peau était à l’abri de la pluie et du froid, bien que son pelage
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livre 1 : Retour à l'état sauvage (pas fini)

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